Un jour, un collaborateur me dit : "Windows 95, c'est comme le Mac et patati et patata". Mon Mac étant vieillissant, seul sur ma planête mais tout de même autonome et jamais planté avec mon ordinateur, je rejoignis à reculons le monde Microsoft. Pour constater, bien entendu que Windows 95 avait en effet piqué quelques bonnes idées de Mac OS 85, mais n'arrivait pas à la cheville du confort pour l'utilisateur de l'Apple 95. Je pourrais écrire des paragraphes entiers sur la liste des reproches que je fais depuis 10 ans à Windows. Il existe une nombreuse littérature à ce sujet, pour ma part, je pense qu'il s'agit du plus grand hold-up de l'humanité. Vous connaissez sans doute l'amusante anecdote que je mets sous cet article, et qui illustre avec humour ma façon de penser.
Cet été, en changeant d'ordinateur, j'ai envisagé de reprendre un Mac. Mais plusieurs interlocuteurs d'Apple ou de ses distributeurs ont été maladroits, et m'ont finalement découragé de faire la bascule inverse en revenant vers mes premières amours informatique.
Comment reprendre sa liberté ? Les logiciels libres, oui bien sur. Le souci reste l'interopérabilité avec mes clients... J'ai depuis des mois fait le choix de Firefox plutôt qu'Internet Explorer. Un petit pas vers l'affranchissement. J'ai essayé à plusieurs reprises d'utiliser OpenOffice. Et puis je me suis arrété : trop de peur de la marche à franchir pour se réapproprier un nouvel environnement, inquiétudes de compatibilité, etc... Hors, j'ai constaté depuis quelques semaines que les liens de mon fichier pdf sur le coaching en ligne ne fonctionnaient pas. Triturant mon document Word et le logiciel libre pdf creator, je ne m'en sortais pas. Alors ce matin, j'ai chargé de nouveau OpenOffice, récupéré le document coaching en ligne, et enregistré mon document directement en pdf. La bonne surprise est au rendez-vous : tous les liens fonctionnent désormais. Et cerise sur le gateau, le même document "coaching en ligne" (pas une virgule de différence) pèse 98Ko au format Word, 28Ko au format OpenOffice !
Si pour beaucoup d'entre mes lecteurs, la bascule vers OpenOffice est une évidence, je suspecte que pour beaucoup d'autres, elle représente une sorte de saut dans l'inconnu. Quand à moi, je vais m'atteler à vaincre mes peurs et briser, par étape, l'étreinte que Microsoft a serrée avec habileté autour de mon outil de travail.
Et puis relisez le savoureux papier ci-dessous dont j'ignore l'auteur...
Microsoft contre Général Motors
Lors d'un salon informatique (ComDex), Bill Gates a comparé l'industrie
informatique avec l'industrie automobile pour en arriver à la conclusion
suivante :
"Si General Motors (GM) avait eu la même progression technologique que
l'industrie informatique, nous conduirions aujourd'hui des automobiles
coûtant 25 dollars et qui parcouraient 1000 kilomètres avec 1 litre
d'essence."
Voici ce que fut la réponse du Président de General Motors, lors d'une
conférence de presse :
"Si General Motors avait développé sa technologique comme Microsoft, les
voitures que nous conduirions aujourd'hui auraient les propriétés suivantes
:
1. Votre voiture aurait un accident sans raison compréhensible 2 fois par
jour.
2. Chaque fois que les lignes blanches seraient repeintes, il faudrait
racheter une nouvelle voiture.
3. Occasionnellement, une auto quitterait l'autoroute sans raison connue.
Il faudrait simplement l'accepter, redémarrer l'auto et reprendre la route.
4. Parfois, lors de manoeuvres particulières, comme par exemple prendre
une courbe à gauche, l'auto irait simplement tout droit puis refuserait de
repartir. Pour cela, il faudrait procéder à un échange standard du moteur.
5. Les automobiles ne seraient livrées qu'avec un seul siège, car il
faudrait choisir entre Car98 et CarNT. Chaque siège supplémentaire devrait
être commandé à l'unité.
6. Macintosh développerait des voitures fonctionnant à l'énergie solaire,
fiable, cinq fois plus rapides et deux fois plus légères. Mais elles ne
pourraient emprunter que 5% des routes.
7. Les témoins d'huile, de température et de batterie seraient remplacés
par un unique témoin : "Défaillance Générale".
8. Les sièges exigeraient que chaque passager ait la même taille et le
même poids.
9. L'airbag demanderait "Etes-vous sûr ?" avant de s'ouvrir.
10. Occasionnellement, la condamnation centralisée de la voiture se
bloquerait. Vous ne pourriez alors la réouvrir qu'au moyen d'une astuce,
comme, par exemple, simultanément tirer la poignée de porte, tourner la clé
dans la serrure et d'une autre main attraper l'antenne radio.
11. General Motors vous forcerait à acheter, avec chaque voiture, un jeu
de cartes routières Deluxe de la société Rand McNally (depuis peu filiale
de GM), même si vous ne souhaiteriez pas ou n'auriez pas besoin de ces
cartes. Au cas ou vous ne prendriez pas cette option, la voiture roulerait
50% moins vite (ou plus). A cause de cela GM deviendrait une cible
fréquente de procès.
12. A chaque fois que GM sortirait un nouveau modèle, chaque conducteur
devrait réapprendre à conduire, car aucune des commandes ne fonctionnerait
exactement comme dans les modèles précédent.
13. Enfin, il faudrait appuyer sur le bouton "Démarrer" pour stopper le
moteur."