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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 22:22

Quand j'ai cherché un expert comptable, j'ai croisé la route d'Olivier Carvin. Son cabinet est devenu mon partenaire depuis le début des années 2000. En parallèle, Olivier a créé Maranatha. Cette société connaît depuis son origine un essor extraordinaire, jugez plutôt :

  • une vingtaine d'hôtels (Paris, Provence...) de grande qualité
  • plus de 300 salariésVieux Port de Marseille
  • 13M€ de chiffre d'affaires pour 400K€ de résultats en 2012.

Au Vieux Port de Marseille, Olivier a gentiment accepté de répondre à quelques questions sur le management (NB : le son de la vidéo est moyen , soyez indulgent... c'est le premier interview que je propose sur le management, la technique va s'améliorer ).

 

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 09:28

Je connais la valeur des concepts, l'intérêt de l'abstraction, la puissance de la généralisation. Cependant, je reste convaincu que le management se réussit dans la capacité à régler des détails, à visualiser, clarifier et accomplir des tâches extrêmement concrètes.

Dans mes méthodes d'animation, je lance très souvent des débats, écrits ou oraux. L'idée est d'amener les participants à découvrir ou ramener à la conscience des notions plus ou moins basiques. Les résultats sont souvent édifiants : on reste dans des abstractions, on ne sait pas comment traduire cela en action de management au quotidien. Et cela, quel que soit l'environnement professionnel : intellos, ingénieurs, ou personnels de terrain. Je pose d'ailleurs l'hypothèse que ce travers est bien français, déformés que nous sommes par notre système éducatif qui privilégie la métaphysique à la physique et au physique (essayez de faire bouger les gens en réunions...).

 


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Un certain nombre d'articles de ce blog migrent vers le site http://je-suis-manager.com/ qui a pour vocation de professionnaliser et moderniser la proposition. Merci de votre compréhension.

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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 09:24
Miam, miam...
Avez-vous observé que certains  managers prennent un malin plaisir à conserver les informations clés... Si je détiens l'information, je détiens le pouvoir. Si je garde ma part de pizza, cela en fait moins pour les autres.

Conserver le morceau de pizza part devers soi est certes un bon moyen de se remplir la panse - pour quelques heures. Mais en est-il de même pour l'information ? Le pouvoir est-il plus solide si on camoufle ce qu'on détient ?

Bien entendu, il existe de nombreux modèles de l'exercice du pouvoir qui appuient cette théorie : garder bien au chaud l'information, la distiller à droite, à gauche avec parcimonie, et de préférence diviser sa diffusion pour mieux régner.

Chacun son choix, "chacun sa route" comme dit la chanson. Pour ce qui me concerne, je partage la conviction que l'information n'est pas une pizza ! Plus on partage l'information, plus on enrichit ses sources, plus on développe la motivation autour de soi, plus on solidifie ses délégations, plus on consolide sa position. L'enjeu n'est-il pas plutôt de savoir repérer les bonnes informations, et les relayer efficacement ? Toute information finit par être connue, c'est une question de temps. Alors autant analyser au plus vite à quoi et à qui peuvent servir les données qu'on a entre les mains.

Et laissons aux pizzas le soin de jouer leur rôle : nous accompagner, par exemple, quand les bleus sont en demi-finale de coupe du monde...

Allez les petits :-)
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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 13:15
A lire à cette adresse : Le curé, les pompiers et Dieu...

Signaux faibles ou petits cailloux blancs (clin d'oeil familial)...

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29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 09:14
Je viens de terminer "un point bleu dans les ondes". En fait, je n'avais lu que la moitié, lorsque Nicolas me l'avait donné sous forme "électronique".

Beurck, c'est pénible de lire un livre à l'écran. A mon avis, le papier a encore de beaux jours devant lui.

Ce livre en forme de dialogue sur fond de monde du futur, ne prend pas parti. Finalement, je retiens que chaque option est démontée par l'adversaire, aucune vérité de sort vainqueur si ce n'est celle du débat, et de l'action généreuse et gratuite (Manuela).

Evidemment, j'en tire une réflexion de management...

Très régulièrement dans les interventions que j'anime, ou lorsque je suis en tête à tête avec un manager ou un dirigeant, il me demande de lui forger des certitudes. Donnez-moi un outil ! Quelle est la recette ? Règlons de problème de manière définitive ! Mettons en place la méthode qui permette d'éradiquer...

Le management serait donc l'espace - probablement unique du cosmos - où le doute ne serait pas permis ! Comment faire passer le message que s'il faut mettre des règles du jeu en place, elles ne peuvent être que locales, à durée de vie déterminée, sujettes à amendement, et pourtant qu'il faut tenir bon sur l'essence de la démarche : créer des règles du jeu, les appliquer, les faire évoluer avec doigté. Et comment expliquer que ces règles sont d'autant plus efficaces qu'elles sont construites en équipe... ce qui en favorise l'appropriation.

Il m'arrive de proposer des outils. Je suis toujours étonné - mais je m'habitue - de voir que mes interlocuteurs apprécient la qualité des outils que je propose, alors que pour certains, je ne les ai jamais utilisés, mais inventés pour la circonstance. L'outil en lui-même est peu important. L'important est la démarche de réflexion, de remue-méninges, de travail d'équipe pour arriver à la création de l'outil. Et pour cela, le débat, le doute sur les certitudes sont des ingrédients clés. Il faudra bien sur trancher - c'est le rôle du manager - et sa décision prendra alors tout son sens si ses gestes et son énergie paraissent cohérentes avec la nouvelle règle du jeu.
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3 octobre 2006 2 03 /10 /octobre /2006 12:02
Le coeur du débat de notre intervention familiale bi-céphale battait sur l'élasticité dans laquelle doit évoluer le manager entre responsabilité et conviction. J'ai aussi chatouillé ces idées dans "oppositions ou pulsations".

Pour tacher d'être très concret, le manager peut-il simplement se cacher derrière la notion de responsabilité déléguée ?

"
Suivre les ordres
" a tambouriné Eichmann à son procès, comme seule ligne de défense. N'est-ce pas soumission excessive à l'autorité et au cadre de ses responsabilités ? Réponse évidente. N'était-il pas l'heure de puiser dans ses convictions ?

D'un autre coté, que pensez de ceux
qui, pétris de convictions, finissent leur vie dans la ferraille et le béton de tours gigantesques et symboliques, entrainant avec eux nombre d'innocents. Absence de repères et de responsabilité ?

Ces 2 exemples, excessifs, pris dans l'histoire, illustrent qu'il ne suffit pas de "suivre ses convictions" ou "d'agir dans le périmêtre de ses responsabilités". La conviction ne doit-elle pas être relativisée par le sens des responsabilités ? La responsabilité ne s'arrête-t-elle pas là où les convictions sont ébranlées ?

Comment garder en éveil la conscience du manager, pour qu'il arbitre avec à-propos dans une saine oscillation responsabilité/conviction ?


Je cite wikipedia concernant le cas Eichmann, en particulier pour ce qui concerne "la troisième et très controversée analyse" et le spectre de "faire carrière" :

Le cas Eichmann 

Depuis plus de quarante ans qu'Eichmann est mort, les historiens n'ont cessé de spéculer sur sa vie et sur son action. La question la plus cruciale étant de définir sa responsabilité exacte dans la mise en œuvre de la solution finale. La plupart affirme qu'il savait exactement ce qu'il faisait et connaissait les conséquences de ses actes. Néanmoins, quelques-uns, dont son fils, estiment qu'il a été méjugé et qu'il ne faisait que son devoir de soldat allemand.

Une troisième et très controversée analyse est faite notamment par Hannah Arendt, une juive allemande exilée aux États-Unis lors de la monté du nazisme dans les années 1930 et qui a couvert le procès Eichmann pour le magazine The New-Yorker. Dans son ouvrage Eichmann à Jérusalem qui compile ses chroniques de ce procès, Arendt conclut qu'Eichmann n'a montré ni antisémitisme ni troubles psychiques, et qu'il n'avait agi de la sorte durant la guerre que pour « faire carrière ». Elle le décrit comme étant la personnification même de la « banalité du mal », se basant sur le fait qu'au procès il n'a semblé ressentir ni culpabilité ni haine et présenté une personnalité tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Elle élargit cette constatation à la plupart des criminels nazis, et ce quelque soit le rang dans la chaîne de commandement, chacun effectuant consciencieusement son petit travail de fonctionnaire ou de soldat plus préoccupé comme tout un chacun par son avancement que par les conséquence réelles du travail. Beaucoup allèrent plus loin dans ce raisonnement en affirmant que chacun, pour peu que les bonnes conditions soient réunies, les bons ordres, les bonnes incitations données au bon moment, peut commettre les crimes les plus odieux, mais Arendt elle-même refusa cette interprétation.


A méditer...


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15 septembre 2006 5 15 /09 /septembre /2006 09:12
Je l'avais vu il y a plus de 20 ans, le film (hier soir sur Arte) m'avait alors impressionné. Fitzcarraldo est une composition à part. Klaus Kinski fait encore une apparition à l'écran étonnante : son regard fascine, son personnage inquiète.

Le bateau remonte un affluent de l'Amazone, traverse des contrées infestées de "vilains" indiens invisibles. La mutinerie gronde à bord, et finalement l'équipage décampe. Les indiens apparaissent, menaçants. L'ambiance est lourde, mais
Fitzcarraldo
s'appuie sur des légendes locales pour se transformer en une sorte de leader susceptible d'exorciser on ne sait quelle croyance. Le film est lent. Fitzcarraldo réussit un pari insensé : faire passer l'énorme bateau par dessus une colline abrupte pour rejoindre un autre bras de l'Amazone, inaccessible autrement car barré par des rapides infranchissables. Il met au travail pour cette entreprise pharaonique les centaines d'indiens, aussi insondables que dociles.

Et après la réussite de cet fol exploit - et le film dure pour y arriver, mais avec de sublimes images - l'équipée se perd dans une beuverie de la victoire.

La nuit, le chef des indiens brise les cordages du bateau qui, entrainé dans les rapides, retourne à son point de départ après de vertigineuses cascades... Fin du rêve !

Je ne peux pas m'empêcher de faire des analogies... On se bagarre, on monte des plans, on mobilise les énergies, on définit des objectifs ambitieux, on monte la barre plus haut, on affronte les dangers, on contourne des obstacles, on relance, on pioche, on trime, et parfois le succès pointe son nez. Alors on fait la fête, on respire un grand coup, pourtant un autre risque sournois a déjà pris rendez-vous : on se relache.

Combien de boites se sont écroulées au faîte de leur gloire, combien de sportifs après l'exploit ultime n'ont pas réussi à rester au top, combien de grandes civilisations ont connu la décadence pour avoir perdu toute vigilance ? A l'heure de la victoire, n'est-ce pas le moment d'investir dans l'innovation, de se resserer autour de ses valeurs, de maintenir la garde, de partager les fruits ?

Le succès, un mythe aveuglant...

Le film se termine sur une scène sublime et sur-réaliste :
Fitzcarraldo consacre ses utimes deniers à mettre en scène, sur le bateau qu'il a vendu et qui croise une dernière fois sous sa gouverne sur l'immense Amazone, un ensemble orchestral qui joue pour lui seul un opéra. Une sortie dans l'art et le dérisoire...
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28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 17:51
Allez faire un tour sur le blog de Nicolas. Il vient de publier un très bon article intitulé "Changer d'attitude", que je vous conseille de lire pour nourrir votre réflexion...

NB : sa bloguerie sur les cathédrales de lumière vous donnera aussi un meilleur point de vue que la mienne, pour ce détour obligatoire de votre prochaine flânerie provencale :-)
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12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 12:28
Dans quelques jours, mon frère Nicolas et moi allons intervenir en conférence pour un grand groupe Danois sur le thème de la responsabilité et la conviction. Je vous livre quelques-uns des enjeux clés de cette intervention...

L’objectif de la conférence est d’éveiller le regard critique des participants sur leur responsabilité de manager, et les encourager à s’approprier un ou deux outils.


Synthèse
Être responsable d'une équipe, d'un projet ou d'une famille, est souvent conçu comme une charge, puis comme un devoir. On ne met pas suffisamment l'accent sur le bonheur et le désir d'être responsable, tant le management peut être éreintant, voire déprimant.
Pour paraphraser la célèbre distinction de Max Weber entre l'éthique de responsabilité et l'éthique de conviction, l'exposé propose de réunir responsabilité et conviction, c'est-à-dire d'unir l'exigence du devoir avec le bonheur d'agir selon sa conscience et ses désirs.

Quelques pistes
- Ouvrir les acteurs à une vision plus large de leur activité : donner du sens
- Apprendre à déléguer et partager les pouvoirs et les charges : engager par le cœur
- S'approprier l'idée que les luttes et les risques sont un élément constitutif du réel : entrer dans la confrontation
- Travailler la confiance, mais aussi l'objectivité croisée : poser les indices d’ouverture
- Apprendre à s'arrêter, à écouter son corps et le fonctionnement de ses représentations mentales : repérer ses sources d’énergie.

Des outils qui inspirent l’exposé
- Outils de type psychologique
- Outils somatiques et « noologiques » (travail sur la conscience de soi)
- Outils intellectuels méthodologiques
- Outils de management et de responsabilité
- Outils de compréhension et de gestion du temps
- Outils de gestion des risques
Et, bien sûr, ouverture vers la culture et la société.

Critères d’originalité de cette intervention
- Un contenu inspiré de parcours pluridisciplinaires et à fort engagement des intervenants (anecdotes concrètes de situation de management et analyse historique et philosophique)
- Une forme d'intervention rythmée autour de modules de 15 minutes
- Une consultation préalable des participants
- Une animation issue de l'échange de plusieurs années entre 2 frères
Nicolas de Rauglaudre 
Philosophe, écrivain, musicien, physicien, enseignant
Laurent de Rauglaudre
Manager, consultant, créateur d'entreprise
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20 mars 2006 1 20 /03 /mars /2006 09:43
Manager
Dirigeant
Organise
Projette
Délègue
S’entoure
Anime
Crée les conditions
Décide
Défie
Communique
Infuse

Négocie
Avance politiquement



La différence leader/manager est bien souvent mise en lumière... le leader est davantage dans l'élaboration de la vision, le manager est dans l'exécution de la mission, , etc. J'y reviendrai. Mais que fait un dirigeant en plus ou différemment d'un manager ?

En quelques verbes ci-dessus, j'ai mis en vis-à-vis quelques idées clés. De mon point de vue, pour atteindre le stade de "dirigeant", il est capital d'avoir usé ses fonds de culotte sur des chaises de management. Puis vient le temps où le manager s'affranchit, passe un cap, obtient la confiance d'actionnaires, et chausse les godillots du dirigeant.

Son rôle évolue alors. Bien entendu, il a développé son aisance de leader, et dans son action, négocie chaque virage dans une perspective plus globale. "Créer les conditions" davantage "qu'animer" ? En effet, ayant forte capacité à s'entourer, son job consiste à rendre les choses possibles pour les managers qui lui reportent. Le dirigeant peut-il même s'affranchir de décider ! Son registre passe dans les défis qu'il lance, les questions pointues qu'il assène dans les revues de business plan... c'est au manager
du comité de direction, responsable, de finalement décider et prendre ses responsabilités.

Facile me direz-vous... En définitive, le dirigeant a toujours un fusible qu'il peut faire sauter en dessous de lui. Bien entendu ! En réalité, nous sommes tous les fusibles de quelqu'un : de nos clients, de nos actionnaires, de notre usine en grève, de notre chef, etc.

Vu son expérience (et son salaire diront certains), le dirigeant se doit d'utiliser son intelligence au plus haut niveau de valeur ajoutée possible. S'il fait, s'il décide, s'il négocie, s'il organise, il demeure dans les chaussures du manager, et contraint son équipe de direction au lieu de la libérer.

Théorique me direz-vous ? Parlons-en...
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Depuis 2004, je partage des expériences, anecdotes, outils de management : optimiser son temps, manager son équipe, manager son chef, diriger un projet, travailler en intelligence collective. Je propose une démarche inspirée de la vie professionnelle et de la vie au sens large. J'espère que vous y trouvez de l'inspiration pour devenir le manager que vous rêvez d'avoir. Bonnes lectures...

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