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1 mars 2006 3 01 /03 /mars /2006 15:53
Depuis que je travaille, j'ai constaté à quel point certains dirigeants terrorisent leurs troupes.

Caractéristiques :

- ils ont raison,
- ils ne supportent pas la contradiction,
- ils sont entourés de courtisans,
- ils peuvent virer de bord à 180° selon leur humeur,
- ils piquent des colères à s'en faire pêter les veines du cou,
- leurs troupes se plaignent de l'absence de délégation.

"J'entends aller bon train leurs commentaires" (Brassens), et je garde un langage policé qui convient :

- mes équipes ne comprennent rien au business,
- mes équipes ne prennent pas d'initiative,
- mes équipes ne tiennent pas leurs engagements,
- c'est mon rôle de décider,
- etc...

La boucle est bouclée.

Comment sortir de ce cercle vicieux ? Comment faire passer le message que le management participatif est certes une voie plus longue, mais qui préserve la rentabilité, le développement durable de l'entreprise ? Comment rappeler que la tyranie amène inéluctablement, soit à la révolution, soit après la mort du tyran, à la guerre civile. Au bout du compte, tout le monde est perdant : le tyran est assassiné ou laisse le déluge après sa sortie, les courtisans s'entrétripent dans tous les cas de figure, le "peuple" trinque évidemment.

Avez-vous déjà observé ces comportements semi-tyranniques dans vos entreprises ? Hum, peu probable que vous en parliez ouvertement... Avez-vous trouvé la martingale qui permet au tyran en herbe de sortir de l'impasse dans lequel il s'engage ?

Je suis curieux de vos commentaires...
 
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4 novembre 2005 5 04 /11 /novembre /2005 00:00

Un article intéressant de Jacques Marseille dont je vous recommande la lecture...

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20 septembre 2005 2 20 /09 /septembre /2005 00:00

Je revendique la dimension artisanale plutôt que celle d'expert.

Le mot artisan me parait plus adapté à un métier où les certitudes doivent laisser place à l'humilité, les tentatives, les bonnes pratiques bien sur, mais pas les généralités universelles. L'artisan, c'est celui qui apprend en faisant, qui fait des erreurs et qui apprend à ne pas les reproduire. L'artisan aime la qualité, la beauté du geste, et fait des tentatives parfois inutiles mais créatives. L'artisan a une relation de proximité avec ses clients et ne vise pas le classement du CAC40.

Derrière la notion d'expert se cache, je trouve, la dimension "il sait", se cachent souvent de prétendues considérations scientifiques. L'expert n'est pas remis en cause dans notre civilisation française. Ou alors par une contre-expertise dans laquelle il convient de complexifier le problème, voire chic du chic, d'y adjoindre nombre de termes abscons pour bien s'assurer de l'incompréhension générale. Et je crains que, parfois, l’expert se laisse enivrer par son titre de gloire - de même que certains hommes de droit camouflent leur incompétence à la relation derrière l’attribut condescendant de « Maître ».

En matière de management, je ne crois pas à l'expertise. Je crois à l'expérience éclairée. Lire, débattre, se former, expérimenter, tester, rater et recommencer différemment, changer de poste, c'est cela qui fait progresser le manager. L'artisan consultant peut l'aider à prendre du recul, lui donner de nouvelles perspectives, proposer des outils, partager des expériences, donner des pistes.

L'artisanat dans le conseil, un métier d'avenir... qu'en pensez-vous ?

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20 juin 2005 1 20 /06 /juin /2005 00:00

Einstein aurait dit: "il est plus difficile de désagréger une idée reçue qu'un atome". Pourquoi est-ce si difficile de remettre en cause nos idées ? Tiens, 2 exemples:

 

Il n'y a pas de business en Provence...

Ayant bossé pendant des années pour une boite internationale, je n'avais pas beaucoup de contacts dans ma région de résidence (la Provence). Et il est ici de bon ton de dire qu'il n'y a pas de business en Provence, en dehors de quelques grosses boites (Eurocopter, ST, Atmel, Gemplus, et les entreprises du port de Marseille et de la pétro-chimie). Or il ne se passe pas une semaine sans que je découvre une nouvelle pépite, leader français ou leader mondial, que j'apprenne la présence de sièges sociaux que je n'aurais pas suspectés dans la région. Et après quelques mois d'activité, la prospection m'a permis de démarrer, autour de Marseille, des affaires très intéressantes dans leur contenu et dans la qualité des interlocuteurs rencontrés…

 

C'est compliqué de créer une entreprise...

J'ai souvent moi-même colporté cette bonne vieille tarte à la crème. Et puis, j'ai créé ma boite, etj'ai consciencieusement continué de dire et de penser que c'est compliqué de créer une entreprise. Jusqu'à ce que… jusqu'à ce que quelqu'un me fasse simplement remarquer: "pourquoi dis-tu cela ? J'ai créé une structure il y a quelque temps et j'ai trouvé cela très simple." Ca m'a troublé… J'ai réfléchi, et je me suis dit qu'il avait raison. Créer une boite en France n'est pas si compliqué que cela. Il y a certes quelques démarches à faire, mais ce n'est pas la mère à boire et c'est assez rapide. Alors j'arrête de dire que c'est difficile…

 

Pourquoi garde-t-on ces ancrages d'idées reçues ? Pourquoi est-ce si difficile de les repérer et de s'en débarrasser ? Mystère. En tout cas, je crois important de maintenir une haute vigilance personnelle sur ces trompeuses certitudes …

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15 juin 2005 3 15 /06 /juin /2005 00:00

J'ai lu quelque part : "celui qui part n'est pas celui qui revient" (proverbe berbère), et ailleurs "on voyage non pour changer de lieu mais pour changer d'idées" (Proust). En ce moment j'aime aussi me réapproprier le proverbe: "un imbécile qui marche va plus loin qu'un intellectuel assis". Moins profond mais bien concret !

 

Bien sur, tout le monde sait cela… Mais comment appliquer à l'entreprise ?

 

Que se passe-t-il pendant un voyage en train ou en avion de quelques heures ? Que se passe-t-il dans les lieux de voyage ? Que se passe-t-il quand les horaires sont bouleversés ? Que se passe-t-il lorsque de nouveaux visages impriment notre conscience au hasard du voyage ? Que se passe-t-il lorsque des conversations décalées lâchent leur germe dans nos esprits ?

 

Vous avez expérimenté cela, n'est-ce pas… on revient plein d'idées, l'esprit clair, le programme nettoyé, les arguments raffermis, la confiance retrouvée, l'énergie rechargée.

 

Alors…peut-on instiguer le mouvement pour le mouvement lui-même, sans objectif clair mais dans le seul but d'aiguiser la créativité ? Le mouvement comme outil volontaire de management, une idée à creuser ?

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2 décembre 2004 4 02 /12 /décembre /2004 00:00

Lors des troubles qu'a traversés Gemplus il y a 2 ou 3 ans, la direction avait mis en place un forum pour les employés. Ce forum était "anonyme", et est devenu le déversoir des ressentiments, l'accès autorisé à l'insulte ou aux insinuations, voire aux opérations manipulatoires de certains dirigeants. J'ai alors moi-même posté 2 avis que j'avais signés, et un avis anonyme (dont je ne suis pas, rétrospectivement, fier).

Vous avez compris ma position: je pense qu'il faut avoir le courage de ses opinions, et les signer (ou se taire pour toujours comme on dit dans les mariages anglais).

Mais je ne prétends pas avoir raison. Alors quel est votre avis: l'anonymat sur internet (débats, chat, forum, blog, ...), est-ce un phénomène qui amène de la valeur ajoutée, ou qui nivelle vers le bas ?

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Depuis 2004, je partage des expériences, anecdotes, outils de management : optimiser son temps, manager son équipe, manager son chef, diriger un projet, travailler en intelligence collective. Je propose une démarche inspirée de la vie professionnelle et de la vie au sens large. J'espère que vous y trouvez de l'inspiration pour devenir le manager que vous rêvez d'avoir. Bonnes lectures...

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