11 avril 2008
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Un vieux professeur fut engagé pour donner une formation sur "La planification efficace de son temps" à un groupe de 15 dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux professeur n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière".
Debout devant ce groupe d'élite (prêt a noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux professeur les regarda un par un, lentement, puis leur dit: "Nous allons réaliser une expérience"...
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Published by Laurent DE RAUGLAUDRE
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Manager son temps
2 avril 2008
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10:24
Ci-dessous ma réaction à l'article de Nicolas fustigeant un zèle bien de chez nous à dézinguer des initiatives qu'il faudrait pourtant inscrire au registre du BIB (bonheur intérieur brut) du pays... Misère, misère, dirait feu Coluche.
"Dans un registre connexe, les policiers sont venus à 3 l'autre jour sonner à la maison : l'un est resté au volant de la voiture au cas où il faudrait décamper en trombe devant le danger, le deuxième m'observant pour prévenir tout mouvement brusque de forcené, le troisième m'interrogeant sur mon méfait. Je leur ai aimablement demandé s'ils n'avaient pas des voleurs à courser plutôt que venir inquiéter la maisonnée.
Nous avons devisé 5 minutes et ils sont partis.
Au fait, ils répondaient à la plainte de mon voisin, dans le chemin duquel mon chien avait abandonné quelques souvenirs fumants et odorants. J'envisage une expertise ADN sur les crottes : je ne suis pas certain que mon chien porte toute la responsabilité. Je demanderai une poursuite en justice pour accusation mensongère et détournement des priorités de nos fonctionnaires.
La bétise n'en restera pas là !"
Published by Laurent de Rauglaudre
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Coups de gueule
27 mars 2008
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09:43
On a tous reçu de nos parents les recommandations d'usage... Aujourd'hui, il nous faut développer notre acuité à détecter sur internet et avec les nouveaux outils de communication, les petits malins et autres malfaiteurs qui cherchent à nous spolier, voire pire...
Je reçois ce matin un courriel d'un cousin me parlant d'une arnaque sur le téléphone portable : un inconnu laisse un message en demandant qu'on rappelle sur tel numéro, où les instructions conduisent le pauvre plumé à se faire débiter son compte.
Justement hier, j'ai reçu le SMS suivant : "salut c moi ! J'attends tjs tn appel, a croire que je t'ai laissé mon numéro pr rien, rappelle moi au 0899787815"... fautes d'orthographe et raccourcis compris. Vigilant de nature sans être méfiant, je réponds au SMS en demandant qui est le fameux "moi" du message. Mon SMS n'aboutit pas. Je visite alors un site d'annuaire inversé, qui me permet de déduire que le détenteur du numéro est indétectable mais que le SMS provient de Saint Ouen dans le 93. Je n'ai aucune relation business, familiale ou amicale dans ce coin actuellement.
Vigilance, vigilance...
Published by Laurent de Rauglaudre
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Coups de gueule
26 mars 2008
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11:48
Depuis septembre 2007, j'ai remis le doigt dans l'univers du Macintosh. Perdu depuis des années dans le monde cruel de Microsoft, je consacrais un temps de plus en plus important à tenter de faire marcher des machines et des logiciels qui résistaient encore et toujours à ma dexterité informatique. Je maintiens mon argument : l'affaire Microsoft est le plus gros hold-up de l'histoire de l'humanité. Les systèmes sont instables, l'ergonomie est souvent discutable et toujours à la traine. Des centaines de millions d'utilisateurs souffrent de dysfonctionnements, et des millions de techniciens vivent d'une maintenance approximative, qui en général ne tient pas longtemps. Et Microsfot fait des profits insolents depuis 30 ans. Bref hold-up et prise d'otages...
Quand on vient (ou revient pour ce qui me concerne) au monde Apple, tout n'est pas sans bousculer les vieilles et mauvaises habitudes. En 1980, à l'âge de 20 ans, mon frère disparu m'avait revendu pour une bouchée de francs une vieille Peugeot 204. Elle me rendit de fiers services. Mais il me souvient que le passage de la seconde vitesse à la troisième était difficile : des cracs de la boite de vitesse aux obligations de double débrayage, je domptais la bête en m'habituant au dysfonctionnement. Un jour, forte de ses 200.000 km consommés, mon premier amour mécanique rendit l'âme. Quand je fis l'acquisition d'un nouveau bolide, la boite de vitesse fonctionnait bien : pas de cracs, pas d'habiles manoeuvres pour passer de seconde en troisième, ça marchait quoi... Avec Microsoft, les utilisateurs et autres réparateurs sont tellement gazés aux dysfonctionnements qu'ils pensent que c'est normal que les vitesses craquent. Ils justifient même les cracs. Ce monde là de la justification permanente, ce monde du sparadrap éternel, ce monde cruel, j'espère le laisser derrière moi.
Après la boiboite Mac qui m'a permis de tester mon changement d'univers, j'ai maintenant acheté un MacBook, un portable. En vrac, voici quelques-uns des arguments en faveur de ce choix :
- Quand on branche un périphérique, ça marche !
- Quand on a un problème (le monde n'étant nulle part parfait), on trouve rapidement une solution !
- Si le système plante (1 fois en 6 mois), il redémarre, tout est de nouveau en ordre !
- L'ingéniosité d'ergonomie de tout le système est spectaculaire et intuitive !
- Le prix est compétitif pour le niveau de qualité : environ 600€ la boiboite, 1000€ pour le portable !
- la compatibilité des logiciels est satisfaisante si on utilise openoffice et même la suite Apple (Keynote, Pages, Numbers). A propos, la suite Apple coûte quelques dizaines d'€, alors que la suite bureautique Microsoft en coûte plusieurs centaines !
- L'intégration à l'univers internet est d'emblée la norme !
- Enfin, quand on achête un Mac, on a l'impression de se faire un cadeau. L'emballage est joli, le design de tous les produits est fort soigné comme chacun sait !
- Dois-je rappeler que les mots "virus", "défragmentation", "fire-wall", "spywares" i tutti quanti sont des mots inconnus de l'utilisateur Mac !
Quand je vire un fournisseur ou un collaborateur, dans 90% des cas, mon seul regret est de ne pas l'avoir fait plus tôt. On accumule les indices, on se pose la question et on retarde l'échéance pour 1000 et une mauvaises raisons. Pour le retour au Macintosh, j'ai attendu 12 ans de trop !
(je dédie ce message à mon cher Gilles)
Published by Laurent de Rauglaudre
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Manager ses outils
7 février 2008
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15:28
Egar Morin écrivait au début de ce siècle :
"Ainsi, l’économie, par exemple, qui est la science sociale mathématiquement la plus avancée, est la science socialement et humainement la plus arriérée, car elle s’est abstraite des conditions sociales, historiques, politiques, psychologiques, écologiques inséparables des activités économiques. C’est pourquoi ses experts sont de plus en plus incapables d’interpréter les causes et conséquences des perturbations monétaires et boursières, de prévoir et de prédire le cours économique, même à court terme. Du coup, l’erreur économique devient une conséquence première de la science économique."
Actualités, actualités...
Hier, je discutais avec un trader de mes amis... Il voyait depuis des mois des perturbations inexplicables sur le marché allemand. Toujours à l'achat, un opérateur semblait pousser les cours vers le ciel à lui tout seul. Quand tout s'est cassé la figure en Janvier, mon copain n'a rien compris. Les mouvements irrationnels ne s'appuyaient sur aucun élément tangible de l'économie. Il m'a d'ailleurs ajouté qu'il lui semblait voir des robots se battre entre eux. De son coté, il s'est tenu à l'écart du charivari par prudence. Son diagnostic est que le plus grand risque qui pèse sur la bourse est le risque informatique. Sourions-en nous autres les technologues de génie... La machine s'emballe.
Quant au management de la Société Générale, soit il savait et il est complice, soit il ne savait pas, et il est raisonnable de se poser la question de sa compétence. L'exercice du pouvoir permettant le contrôle de l'information, nous laisserons le soin aux puissants de nous raconter leur histoire, en cherchant à démolir un bon bouc émissaire... qui a néanmoins aussi besoin d'un petit secouage de puces.
Published by Laurent de Rauglaudre
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Coups de gueule
5 février 2008
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18:01
Tirée d'une récente "discussion de salon", je voudrais une fois de plus signaler à quel point les outils de management peuvent être contreproductifs, voir pervers, si mal utilisés. Tout le monde a bien compris l'intérêt des objectifs. Je pense pourtant que bon nombre d'entre eux (disons 80% pour être gentiment provocateur) deviennent vite inopérants - on en parle à l'entretien d'évaluation puis on les range consciencieusement dans son tiroir pour un an - ou tellement précis et pointilleux qu'ils conduisent vers une interprétation néfaste.
Dialogue à l'apéro
Laurent : tu me dis que les objectifs dégradent le service donné au client, je ne comprends pas bien...
Joseph (technicien de maintenance) : je vais te donner un exemple. Nous sommes mesurés au temps d'intervention chez le client. Si le temps d'intervention est court, on est bien noté.
Laurent : bien normal, un client dont l'installation est vite réparée est satisfait.
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Published by Laurent de Rauglaudre
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Manager son équipe
5 février 2008
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Bien sur, on est très occupé… pourtant répondre à tous les messages dans un délai raisonnable (disons 3 ou 4 jours), rassure ceux qui nous ont écrit… et donc fait gagner du temps. Fait gagner du temps car un interlocuteur en attente de réponse est inquiet, et va bientôt faire perdre du temps puisqu’il aura besoin d’être réconforté.
Que faites-vous habituellement :
1 – vous ne répondez pas au courriel tant que tous les éléments de réponse ne sont pas réunis ?
2 – vous répondez avec des éléments partiels de réponse ?
3 – vous répondez en prenant engagement d’envoyer tous les éléments dans x jours (et vous consignez cet engagement par une action inscrite dans votre agenda) ?
Si vous avez répondu 1 : je parie que vous avez régulièrement des relances (et donc davantage de courriels en boite d’arrivée), et que vous devez vous justifier.
Si vous avez répondu 2 : je parie que vous êtes souvent insatisfaits, et que vous avez un sentiment trouble qu’il vous reste plein de petites choses à finir.
Si vous avez répondu 3 : vous gagnez au jeu du « pas plus de 20 courriels reçus par jour ». Cette méthode 3 est, je pense, celle qui rassure, et donc ne déclenche pas de bruit sur la ligne. . Bien entendu, il faut tenir son engagement de réponse, ou bien racheter du temps un peu avant la date d’engagement de réponse, si c’est nécessaire.
20 courriels reçus par jour maximum, possible or impossible ?
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Manager son courriel
30 janvier 2008
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Tiré d'une anecdote authentique (je dirais même vécue...)
Un beau matin, un jeune manager motivé arriva à son bureau, après avoir déposé ses enfants à l'école. Sur son bureau une note du Directeur des Ressources Humaines qui en substance annonçait avec force: "Nous vous rappelons que tous les employés des bureaux doivent être à leur poste de travail entre 8h et 8h30. Nous vous rappelons aussi que l'assurance automobile qui couvre vos déplacements pour venir au travail ne fonctionnera que si vous arrivez avant 8h30. Et blablabla et blablabla…"
"Hallucinant, incroyable", se dit le jeune manager.
Avant 9h30, la moitié des membres du service du jeune manager avait déboulé dans son bureau pour dire: "c'est quoi cette note, chef ? et à quelle heure est-on assuré pour rentrer chez soi le soir (8h30 + 8h de travail + 1h30 de pause déjeuner = 18h au plus tard) ? etc…"
Le jeune manager, à la tête d'une équipe super motivée, leur dit de ne pas tenir compte de cette note ridicule, et s'en alla parler à son boss (un homme moderne, américain de surcroît, et donc ouvert à la discussion…).
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Published by Laurent de Rauglaudre
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Manager son chef
29 janvier 2008
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11:40
Ce matin, un illustre inconnu, lecteur de mon blog, a publié le commentaire suivant : " C'est n'importe quoi! L'art d'enfoncer les portes ouvertes..." à l'article "la proactivité, bien peu de choses pour des conséquences énormes".
J'aime bien le débat, alors je vais tenter de relever ce défi-là, sans faux semblant ni justification. Mon article sur la proactivité est assez simpliste, je l'avoue. D'ailleurs, l'ensemble de mon blog n'est que tentative de mettre en avant le bon sens près de chez vous. Concret, proche du réel, sans l'ambition de tirer des théories générales à partir de constats de vie, à partir de "singularités" dirait l'un de mes amis. Je m'interroge souvent pourquoi des choses simples sont si peu appliquées, pourquoi les grands intellectuels ont parfois du mal dans le réel, pourquoi les grands dirigeants laissent passer des risques qui coûtent des milliards en prétendant qu'un lampiste porte tout le chapeau (y aurait-il une référence à l'actualité toute chaude ?).
J'ai envie d'inspirer mes lecteurs ou mes clients, en attirant leur attention. Je ne crois pas détenir de vérité, ni être en mesure de donner des leçons. Ma bannette est pleine de mes erreurs de parcours, dont j'essaie de tirer enseignement. Ne pas faire la même erreur trop souvent, c'est déjà pas mal, ce qui passe par l'étape de la prise de conscience. Etre proactif, c'est une position, une attitude d'anticipation. C'est poser un regard d'analyse et de prévention des risques. Cà, c'est la théorie ! Mais en pratique, comment le traduire ?
J'ai aussi envie de relever le propos "enfoncer les portes ouvertes". Ce qui est une porte ouverte pour Monsieur A ne l'est pas pour Madame B. J'ai beaucoup compris cela en observant travailler des artisans de qualité dans le bâtiment - il en existe, travailleurs dans l'esprit des compagnons. Je pense à une personne très proche : comment se fait-il qu'il lui paraisse si évident de tenir la scie ou le marteau de cette manière, si évident d'assembler 2 parpaings, si évident de poncer et monter des étagères bien droites, alors que je me sens gauche pour le faire. L'expérience, l'expérience bien sur. Encore une porte ouverte.
Et bien, je prétends qu'en matière de management, en matière de clarification des priorités, en matière d'anticipation, en matière d'écoute véritable, etc... il a y quantités de portes ouvertes qu'il me plait d'entrouvrir. Et j'affirme que si petites soient-elles, ces portes surgissent parfois comme des révélations pour mes interlocuteurs. Parlant technique à longueur de réunions et de relations de travail, on ne clarifie que très peu ce qui peut nous rendre plus aiguisé dans nos pratiques : plein de portes à ouvrir...
Je laisse à mes lecteurs et clients le soin de travailler les analogies et de tenter des expériences décalées en s'inspirant de mes portes ouvertes. Etre proactif sur son propre chantier de changement personnel, voilà une sacré porte ouverte à bousculer... et elle est rudement lourde à tourner sur ses gonds.
Published by Laurent de Rauglaudre
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Débats
23 janvier 2008
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En ces temps d'élections municipales qui approchent, les débats apportés sur la table par nos futurs représentants seront, j'espère, à la dimension des nouveaux défis qui concernent chaque être pensant de notre petite planête.
J'en profite donc pour faire la promotion d'une démarche proposée aux mairies par mon frère Nicolas. J'ai retenu, comme accroche pour cet article, le coeur de sa lettre "l'avenir de nos enfants comme impératif éthique", car cette formulation me parait aller direct au vrai but.
Voici sa proposition (cliquez sur la lettre pour la télécharger) :
Téléchargez la brochure d'offre de Nicolas.
Avec son expérience de vie, d'animateur, et sa quête philosophique permanente, je pense que Nicolas est excellemment placé pour aider nos élus à prendre le recul sur ce thème. Faites-lui signe, ou faites-moi signe si ce programme est susceptible d'intéresser quelqu'un de votre entourage...
Encouragez les entrepreneurs individuels, ils ont l'insolence et la pertinence de la liberté d'expression !
Published by Laurent de Rauglaudre
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Débats