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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 07:43

Une publication de mon blog en 2006...

Ce texte a été retrouvé dans les papiers personnels de celui qui est parti à l'automne...

« La guerre la plus dure, c’est la guerre contre soi-même. Il faut arriver à se désarmer. J’ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible. Mais je me suis désarmé. Je n’ai plus peur de rien, car l’amour chasse la peur. Je suis désarmé de la volonté d’avoir toujours raison, de me justifier en disqualifiant les autres. Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses. J’accueille et je partage. Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets. Si l’on m’en présente de meilleurs, ou plutôt non, pas meilleurs mais bons, j’accepte sans regrets. J’ai renoncé au comparatif. Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours pour moi le meilleur. C’est pourquoi je n’ai plus peur. Quand on n’a plus rien, on n’a plus peur. »

(extraits du Patriarche Athénagoras)

Dans les papiers d'un ancien militaire qui a participé à de vrais guerres !

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 18:48
Un comité de pilotage projet...

De quoi s’agit-il ? A quoi cela sert-il ? Qui en est membre ? Qui l'anime, qui arbitre ? Quels sont les objectifs et la régularité de réunion de Comité de Pilotage ?

Si le Projet présente des enjeux forts, avec de lourdes interdépendances et contributions de plusieurs entités de l'entreprise, il est nécessaire de monter un comité de pilotage. Cette équipe va servir de relais de pouvoir. Elle va permettre de faire approuver au plus haut niveau les décisions majeures, les passages d'étapes. Les membres du Comité doivent donc être décideurs ou influents, concernés par le projet, avoir un pouvoir direct ou indirect sur les moyens affectés au projet.

 


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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 08:07

Stephen CoveyIl y a quelques jours, j'ai découvert que Stephen Covey était parti vers les étoiles.

En 1992, dans le "home office" de mon manager italien de l'époque, j'avais laissé courrir mes yeux sur sa bibliothèque (habitude que je pratique toujours, en particulier chez les gens que j'apprécie). Parmi les très nombreux livres en plusieurs langues, j'en avais feuilleté un : "the seven habits of highly effective people". Quelques jours plus tard, je l'achetais.

 

Ce fut mon premier pas dans ce qu'on appelle aujourd'hui "le développement personnel", et l'optimisation de la démarche professionnelle. Cette lecture a été ma première marche de  compréhension intellectuelle de ce qu'il faut faire. Je souligne compréhension intellectuelle car il reste toujours le fossé, parfois le canyon à traverser pour passer du plateau "j'ai compris ce qu'il faut faire" à l'autre coté symbolisant "je fais ce qu'il faut faire". Pour certains, c'est un fossé - un grand pas suffit. Pour d'autres c'est un canyon : il faut descendre au fond du ravin, c'est abrupt, ça fait mal aux genoux, on est griffé par les arbustes, quand on croit qu'on est au fond, il reste encore à descendre. Ensuite, il faut remonter, c'est vertical, il faut se mettre en danger, c'est exténuant, le soleil brule la peau, peu à peu la vue se dégage et on arrive au plateau.

En 2003, j'ai décidé de démarrer mon nouveau métier de conseil en management en indépendant. Je fourmillais d'idées, tant de choses que je voulais transmettre, une expérience de management terrain, de crises, qui m'avait beaucoup appris. Très proche du modèle de management américain, je me suis dis : "et si j'allais aux Etats-Unis rencontrer mon primo-inspirateur Stephen Covey, proposer de travailler avec lui, importer ses idées et ses méthodes en France". Cette idée m'a fait vibrer bien des jours. J'en suis resté à l'idée. Je n'ai pas "osé". J'étais toujours dans le ravin.

Curieusement, alors que ces derniers jours, j'ai décidé de donner un nouvel élan à mon parcours professionnel, j'apprends que mon inspirateur initial est parti vers les étoiles. Juste pour me laisser un message : "hey, just do it now !"

Père de 9 enfants, Stephen Covey n'était pas seulement un professionnel, coach, conférencier, écrivain. Il était aussi forcément dans la réalité concrète de la transmission et de l'éducation - défi intérieur le plus confrontant de mon point de vue. Bien évidemment, je vous recommande la lecture des livres que j'ai lus :

Et vous, où en êtes-vous de la traversée du fossé ou du canyon ?

Bye bye Stephen. Thank you...

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 07:00

Presque chaque jour, j'entends cette ritournelle autour de moi: "je n'ai pas le temps..."

Presque à chaque fois, je relance : "tu n'as pas le temps ou tu ne prends pas le temps ?" Doit-on subir le temps qui passe et s'en plaindre jusqu'à la fin ? Doit-on chaque jour passer à coté de sa vie ?

"Faire de la musique, lire un bouquin, jouer au lego avec mon fils, préparer les objectifs du prochain trimestre, inviter mon amoureuse au restaurant, repeindre la cage d'escalier de la maison, simplifier ce tableau de bord incompréhensible, où puis-je mettre cela dans ma journée... J'ai déjà 45 courriels à répondre, une réunion de 3 heures imposée par mon boss (et inutile d'ailleurs), 2 heures de bouchons pour aller et revenir du boulot, et bla bla bla et bla bla bla..."

 

 


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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 10:30

Surtout ne bougez pas, le moindre mouvement pourrait vous tuer ! 

Cerné par un environnement qui martèle l’angoisse, le bipède humain en oublie que seul le mouvement, la rencontre permettent de créer l’improbable.

Jugez plutôt...



Invité l’autre jour à participer à un «speed-up», je m’assieds pour proposer une opportunité professionnelle à des cadres en recherche d’emploi. Le principe du «speed-up» me parait astucieux : rapprocher l’offre de la demande en poussant chacun à travailler la synthèse. En 2 heures, je vois passer 15 cadres au chômage - la règle du speed-up consiste à consacrer 7 minutes maximum par entretien. En introduction, je suggère à mes interlocuteurs de considérer que ces 7 minutes servent à aller direct au but, pour finalement déterminer s’il convient de poursuivre la rencontre. 



De mon coté, j’ai une offre pour tous : depuis 2009, j’accompagne les familles en conseil pour la préparation de retraite. Je forme des conseillers à ce métier qu’ils peuvent exercer à temps partiel ou à temps complet. L’opportunité de marché est considérable, tant les caisses de la retraite par répartition souffrent d’une pyramide des âges qui ressemble à un cylindre, et de l’allongement de la durée de vie.



Sur 15 entretiens, 10 cadres se disent immédiatement intéressés soit pour venir en formation, soit pour que nous nous rencontrions pour approfondir le sujet. A l’issue du speed-up, j’envoie un message à chacun.

5 semaines plus tard, les retours sont édifiants :

  • j’ai rencontré et poursuivi l’analyse avec 2 personnes;

  • 1 candidat m’a téléphoné pour m’avouer qu’il ne se sentait pas en cohérence avec ma proposition;

  •  2 candidats m’ont répondu par courriel pour décliner une rencontre dont ils ne connaissent pas la teneur;

  •  5 candidats n’ont donné aucune nouvelle, probablement débordés par l’analyse des nombreuses offres d’emploi à trier sur leur table de chômeur !



J’oubliais ! Bien entendu, je ne propose pas un job salarié. Il s’agit de créer son emploi, ce que 30 à 40% des français annoncent rêver de faire. Je continue d’être étonné par ces résultats : qu’aucun des 10 cadres rencontrés ne soit un bon candidat, c’est possible. Que 80% ne prennent pas 2 heures de temps pour approfondir une piste à peine ébauchée me laisse en interrogation. Je connais la loi de Pareto (80/20), cependant...

 Pourquoi ce rejet ? Qu’est-ce-qu’une rencontre fait risquer ? Pourquoi ne pas creuser (surtout quand on est dans le besoin) ? Négligence ? Manque de temps ? Sous-estimations en tout genre (soi-même, opportunité, ...) ?



La peur gouverne ! Visiter un territoire inconnu, expérience susceptible de créer l’aventure de la vie, échappe à la perspective. Préserver l’univers du connu - même s’il est difficile voire douloureux - brouille la possible conquête d’un monde nouveau, avec à la gouverne le discernement construit par l’expérience.



Sans rancune, je propose à mes ex-futurs presque compagnons de voyage professionnel, de visiter le site de headhunters Experteer afin de trouver la solution de leur rêve.

Cliquez ici pour en savoir plus sur Experteer et ici pour en savoir plus sur la situation du travail de jeunes.

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 00:00
Cette histoire de chimpanzés vous rapproche de toutes les excuses et arguments que vous entendez quotidiennement pour ne pas remettre en question le "système". La peur domine, bien entretenue, la plupart du temps sans réel fondements.

Mettez vingt chimpanzés dans une chambre. Accrochez une banane au plafond et mettez une échelle permettant d'acceder à la banane. Assurez vous qu'il n'y a pas d'autre moyen d'attraper la banane que d'utiliser l'échelle. Mettez en place un système qui fait tomber de l'eau très glacée dans toute la chambre dès qu'on commence à escalader l'échelle. Les chimpanzés apprennent vite qu'il ne faut pas escalader l'échelle.  

Arrétez le système d'eau glacée de sorte que l'escalade n'a plus son effet gel. Maintenant remplacez l'un des vingt chimpanzés par un nouveau. Ce dernier va chercher à escalader et sans comprendre pourquoi, se fera tabasser par les autres.

Remplacez encore un des vieux chimpanzés par un nouveau. Ce dernier se fera encore tabasser, et c'est celui qui a été introduit juste avant qui tapera le plus fort. Continuez le processus jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que des nouveaux.

Alors aucun ne cherchera à escalader l'échelle et si jamais il y en a un qui pour une raison quelconque ose y penser, il se fait massacrer illico presto par les autres. Le pire, c'est qu'aucun des chimpanzés n'a la moindre idée sur le pourquoi de la chose.

C'est ainsi que le management et la culture d'entreprise prennent naissance. C'est ainsi que l'on conserve des procédures et lois obsolêtes !
 
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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 09:28

Je connais la valeur des concepts, l'intérêt de l'abstraction, la puissance de la généralisation. Cependant, je reste convaincu que le management se réussit dans la capacité à régler des détails, à visualiser, clarifier et accomplir des tâches extrêmement concrètes.

Dans mes méthodes d'animation, je lance très souvent des débats, écrits ou oraux. L'idée est d'amener les participants à découvrir ou ramener à la conscience des notions plus ou moins basiques. Les résultats sont souvent édifiants : on reste dans des abstractions, on ne sait pas comment traduire cela en action de management au quotidien. Et cela, quel que soit l'environnement professionnel : intellos, ingénieurs, ou personnels de terrain. Je pose d'ailleurs l'hypothèse que ce travers est bien français, déformés que nous sommes par notre système éducatif qui privilégie la métaphysique à la physique et au physique (essayez de faire bouger les gens en réunions...).

 


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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 08:17

Cet été, j'ai de nombreuses fois évoqué cette lecture : les 4 accords Toltèques de Don Miguel Ruiz. Chaque fois, cela a éveillé l'attention. Les Toltèques, "hommes et femmes de connaissance", scientifiques et artistes du Mexique avant les invasions européennes, se transmettaient une "sagesse" orale. Comme de nombreux livres de développement personnel, celui-là apporte sa pierre à l'édifice intérieur. Lisez-le !

 

Depuis l'enfance, nous donnons inconsciemment notre accord à tout un tas de stimuli extérieurs et intérieurs. Ces accords nous façonnent, créent nos croyances. Pourquoi certains d'entre nous voient le monde de telle couleur, alors que pour d'autres la couleur est totalement différente ? Le monde dans lequel nous vivons est-il différent ? Qui détient la Vérité ?

 

La proposition de la sagesse Toltèques est de créer 4 nouveaux accords intérieurs. A mon sens, ces "accords" intérieurs nécessitent le développement d'une vigilance particulière, d'élever notre niveau de conscience.

 

 


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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 10:09

Il travaille dans un univers qui jongle avec les idées, on lui demande de fermer son blog...

Depuis toujours, il adhore écrire, on lui demande de fermer son blog...

On lui reproche d'avoir des idées non conventionnelles, on lui demande de fermer son blog...

58 ans et le risque de se retrouver sans emploi, on lui demande de fermer son blog...

La mission de son employeur est d'encourager la formation et la recherche, on lui demande de fermer son blog...

Il travaille dans un monde rattaché au "religieux", on lui demande de fermer son blog...

Depuis quelque temps, il ose écrire sa pensée propre, on lui demande de fermer son blog...

Les puissants qui le dirigent regardent sa "rentabilité", on lui demande de fermer son blog...

 

La censure bien pensante continue. Si ce que tu dis n'est ni rentable, ni conforme, si ce que tu affirmes dérange, boucle là. Si ton propos est une erreur, accepte le jugement de ceux qui savent, accepte de devenir le coupable, accepte la punition. Heureusement, la peur, la nécessité de survivre va faire taire l'insolent, l'audacieux qui ose penser.

Je m'élève avec force pour dénoncer la censure honteuse.

Cet article est dédié à mon frère Nicolas !

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 11:22

 

Dans l'interrogation de responsabilité en entreprise, qui tourne beaucoup autour de ma table ces derniers temps, le défi intérieur se caractérise autour d'un triangle infernal...

Illustrons le propos : en tant qu'acteur impliqué d'un système/une entreprise, je suis au courant d'une situation pour laquelle je suis en profond désaccord de fond - par exemple sur la responsabilité "morale" de l'entité avec qui je collabore.

Rapidement, je peux (si ma conscience se réveille) tourner dans le triangle infernal dessiné ci-dessous :

 Triangle infernal

 

  1. 1 - dois-je collaborer ?
  2. 2 - dois-je entrer dans une lutte farouche ?
  3. 3 - dois-je m'éclipser, passer mon chemin ?

 


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Depuis 2004, je partage des expériences, anecdotes, outils de management : optimiser son temps, manager son équipe, manager son chef, diriger un projet, travailler en intelligence collective. Je propose une démarche inspirée de la vie professionnelle et de la vie au sens large. J'espère que vous y trouvez de l'inspiration pour devenir le manager que vous rêvez d'avoir. Bonnes lectures...

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