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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 09:41
Je n'ai pas écrit depuis longtemps... Pris par les événements, pris par la rentrée, pris par de nombreux projets en effervescence. Vendredi dernier, j'assistais au forum des entrepreneurs à Marseille, dont les thèmes s'articulaient autour de "rêver". Mot absent de nos cultures d'entreprise, il était pourtant dans le titre de tous les ateliers : "rêver l'école", "rêver sa vie", "rêver le monde" sont les 3 débats auxquels j'ai participé.

Tout le monde s'accordait à dire, avec plus ou moins de brio - j'ai beaucoup aimé Claude Allègre pour sa vivacité d'esprit, sa capacité à rentrer dans le mamouth, sa verve éclairante - que le rêve est source de créativité, donc une valeur importante pour l'innovation.

J'ai pensé au collège où sont 2 de mes enfants : quel est le rêve ou la composante créative qu'on leur met au menu ? Emportés dans la vague du zapping, de la consommation à gogo, de la technologie jetable et du prêt-à-penser bien marketé, ils se retrouvent face à une majorité de profs qui depuis longtemps ont enfoui leur enthousiasme et leur propre créativité derrière des certitudes non-négociables. Tous les profs ne sont pas comme cela fort heureusement. Claude Allègre a fustigé le corporatisme et l'immobilisme d'une profession qui, non contente de maitriser le développement intellectuel de nos ados, noyaute, par progéniture interposée les grandes écoles... Il y a apparemment moins de diversité dans les populations de nos écoles supérieures qu'il y a 20 ans, et les enfants de profs occupent la place. Pendant l'atelier, mon rêve à moi était que l'on propose une loi, totalement scandaleuse pour ceux que le monde marchand rebute : chaque prof devrait passer au moins un an en entreprise avant de démarrer sa carrière, avec un vrai job de vrai salarié... la loi exigeant, pourquoi pas, une piqûre de rappel d'un an tous les 10 ans par exemple ! Mais tout cela ne me regarde pas et restera dans le domaine de l'irréalisable...

Un peu plus tard, l'éternelle ritournelle "c'est la faute des gouvernants, c'est la faute des politique, c'est la faute des..." a refait surface dans les débats. J'ai pris le micro - je ne peux pas me retenir :-)

"Si le rêve est source de créativité, il ne prend toute sa valeur que lorsque l'on risque. Sans la prise de risque, on se déssèche. Avec le risque, on enrichit sa vie. Nous sommes tous des éducateurs. Quelle prise de risque autorisons-nous à nos enfants ? Quand j'avais 10 ans, je partais avec 3 cousins faire une semaine de vélo au fond de la Bretagne avec un budget de 8FF par jour, et les parents n'avaient pas le téléphone. Ose-t-on encore laisser nos enfants tenter l'aventure ? Avant de vous coucher ce soir, prenez un papier et écrivez les 10 événements de votre vie qui vous ont le plus marqués : analysez les rêves auxquels ils faisaient référence, et rappelez vous les risques que vous avez pris pour les réaliser..."

Bien sur, il ne s'agit pas de se mettre benoitement en danger pour claironner "je prends des risques, je prends des risques". Mais n'est-ce pas en sortant de sa "zône de confort" ou "zône de confiance" que l'on écrit les plus belles pages de sa courte vie...
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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 10:33

Le 14 juillet, mon frère Jacques-Michel est parti seul en montagne au-dessus d'Arrens-Marsous, une commune nichée dans les Pyrénées près d'Argelès Gazost, à quelques encablures de Lourdes.

Depuis, plus de nouvelles...

Jacques-Mich, très grand sportif, des dizaines de marathons à son palmarès, les 100km de Millau en course à pied, le Kilimandjaro, était arrivé un jour à Aubagne sur un VTT, sac à dos, en provenance de la Rochelle - 850 bornes dans les pattes. Il partait faire le tour de la Corse, rien que cela. Grace et avec lui, j'ai enchainé et vaincu quelques cols mythiques sur les vieux clous qui nous servaient de bécanes dans les années 1970 : Puy Mary, Mont Gerbier de Jonc, Notre Dame de la Salette, et plus connus Alpe d'Huez, Lautaret, Galibier, Télégraphe, Mont Ventoux,  et autres... Nous avions évoqué il y a quelques semaines le projet de gravir le Mont Blanc. Je me souviens du jour où il avait parcouru 300 km à vélo dans la journée, seul, avec comme unique pause d'1/4 heure l'engloutissement d'une litre de lait. Bref, un amoureux des grands espaces, de l'endurance et de la conquête...

Le petit Gabizos

Accourus d'un peu partout en France, nous nous sommes rapidement retrouvés une dizaine de personnes de la famille, représentant 4 générations, à vainement chercher, patrouiller dans les magnifiques paysages visibles du gîte qu'il avait quitté le samedi matin. Conjectures et hypothèses sur ses intentions, sur son parcours, sur les circonstances, sur le travail et les gros moyens mis en oeuvre par les gendarmes, parcours dans la pluie, dans la brume puis au grand soleil, sous-bois, chemins creux, champs inclinés aux herbes hautes, pantalons et chaussures trempées, cîmes et arètes rocheuses, jumelles au loin et loupe sur la carte IGN, chaque jour ressemblait à une énigme à résoudre.

Et chacun ramenait son détail troublant :

  • - "j'écoutais une émission sur les secours aux personnes disparues en montagne quand on m'a téléphoné pour m'annoncer..."
  • - "je viens de terminer la lecture de Premier de Cordée de Frison Roche..."
  • - "le numéro de ma réservation de train SNCF se terminait par les lettres initiales de Jacques-Michel..."
  • - "Argelès Gazost, c'est la destination de notre voyage de noces en 1947..."
  • - "en me promenant en montagne dans les Alpes, une trouée soudaine de nuages a laissé apparaître la ville de Cluses où notre autre frère Olivier est mort en 1971, juste après avoir escaladé l'Aiguille du Midi dans le massif du Mont Blanc..." (lire chez Nicolas)
  • - "tous les frères et soeurs viennent de recevoir simultanément un message que nous avions échangé le 16 mai dernier (!) avec Jacques-Michel..." (cet étrange phénomène s'est produit à l'heure où la première équipée familiale entamait les recherches dans la montagne)
  • - "nous avons croisé par hasard, au détour d'un contrefort, une équipe de la gendarmerie rassemblant les restes d'une personne portée disparue dans le massif depuis mai dernier..."
  • - "j'ai révé d'un enterrement avec toute la famille, le lendemain de la disparition, alors que je n'étais pas au courant..."

Ces détails troublants ne veulent rien dire... Un autre frère, chercheur en informatique, parlait des "vapeurs d'Orange" en commentant l'étrange surgissement d'anciens mails sur nos boites d'arrivée. Nous vivons des temps bien singuliers avec nos opérateurs internet. Einstein a dit un jour : "Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito".

Quant à moi, je ne sais rien. Je suis un observateur du réel qui aime partager ses observations pour parfois réveiller l'attention, sensibiliser les consciences enfouies. Victoria, la dernière petite fille de mon frère Jacques-Michel est née le 30 juin dernier, jour de l'anniversaire de mon père qui aurait eu 82 ans. Pendant que j'écris ces lignes, Sandrine répertorie les habits de bébé pour préparer l'arrivée de ce petit bout qui s'annonce pour la fin de l'année, et qui va relier la famille recomposée pour nous faire passer de 4 à 5 galoupiots.

Les pentes du Gabizos

Lundi matin, nous sommes tous allés faire un dernier saut au col de Soulor, au pied du Pic de Gabizos, que nous suspectons avoir attiré Jaques-Mich, par son irresistible pouvoir de séduction. Un magnifique arc-en-ciel barrait de part en part la montagne, comme un clin d'oeil pour nous dire au revoir...

La vie glisse, la vie reprend...

[ Article dédié à Mamita, Catherine, aux 6 enfants et 6 petits-enfants de Jacques-Michel,
à mon fils Thibault dont c'est l'anniversaire aujourd'hui et qui est son filleul,
aux gendarmes de la brigade d'Aucun ]

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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 12:19

"Penses-tu que je risque d'être licencié pendant les vacances ?"

 

J'ai rassuré. Compte-tenu des éléments dont nous parlons depuis des semaines, du rappel à l'ordre qu'a subi sa chef quand elle a tenté de le coincer avec un coaching-piège, j'ai rassuré.

 

"Tu n'as commis aucune faute professionnelle, tu as atteint tes objectifs, ton équipe semble alignée sur ton action. Manifestement ta tête ne revient pas à ta Chef, mais on ne vire pas quelqu'un pour ca."

 

Je me suis trompé.

 

Convoqué à un entretien de licenciement avant ses vacances, il tourne et vire dans sa tête les causes incompréhensibles d'une décision infondée et arbitraire. Je l'aide à analyser, je ne vois aucune "faute" : les objectifs sont remplis, les relations avec le top management sont bonnes, la création d'une équipe est certes une première expérience, mais je n'entends pas de clash particulier. Il me rapporte même quelques contributions ayant rapporté de grosses sommes à l'entreprise.

 

Mon diagnostic est sans appel : note de gueule et incompétence coupable du management intermédiaire, auquel j'ajoute l'hypothèse d'un défaut de conscience et de lucidité du top management.

 

Pour éviter de tomber dans la déprime, la perte de confiance, voire le risque de déstabilisation familiale alors qu'on est face à une injustice flagrante sur le lieu de travail, j'encourage à lutter. 2 objectifs directs : comprendre les erreurs tactiques et en tirer leçons pour l'avenir, sortir financièrement par le haut pour sauvegarder l'avenir.

 

Indirectement, on peut rêver que l'épreuve de force fasse réfléchir un management qui semble, comme souvent, privilégier la condamnation facile d'un bouc-émissaire plutôt que la remise en cause personnelle et le vrai courage...

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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 11:31
Elle était belle mon illusion... Il fut considérable mon investissement. C'est la déroute, Waterloo, je rappelle toutes mes troupes, j'abandonne et j'attends des médecins, penchés sur mon maigre régiment depuis 4 jours, de me dire ce qui va rester de l'héroïque tentative.

J'ai franchi la ligne jaune... en voulant revenir en arrière, l'ennemi guettait, tapi dans l'ombre. La plus petite erreur devait être fatale. Heureusement, j'avais ménagé quelques sauvegardes à l'arrière, mis à l'abri femmes et enfants. Mais bon, adieu la liberté, c'est la Restauration... durera-t-elle 4 jours ou 4 ans ou 40, je l'ignore.




En voulant maladroitement désinstaller la partition Linux/ubuntu (voir mes articles à ce sujet), de mon pc la semaine dernière, tout a planté : plus moyen de redémarrer windows, plus moyen de le réinstaller avec mes disques originels. Un copain en passant, a repéré que l'essentiel de mes données avait l'air intact grace à un disque Linux/knoppix, mais il fallait récupérer les fichiers un par un !

J'ai donc laissé mon pc chez un technicien du bout de mon quartier vendredi dernier. Depuis, il se bagarre pour diagnostiquer la bête. Ce soir, mercredi, il devrait y voir plus clair m'a-t-il dit, mais il y a des zones endommagées sur le disque, qui chauffe anormalement et qui plante régulièrement, rame, ne veut pas correctement accepter les mises à jour, etc...

Heureusement, toutes mes données sont sauvegardées chez neobe, et mes mails chez google. Mais on ne peut pas quitter Microsoft quand on est tout petit, qu'on se le dise, si on n'est pas prêt à affronter un gigantesque bastion, hérissé de considérables défenses et d'oubliettes profondes.

Fini, les 100 jours... vive le Roi.
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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 08:46

TU SERAS UN HOMME MON FILS


Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie

Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,

Ou, perdre d'un seul coup le gain de cent parties

Sans un geste et sans un soupir ;


Si tu peux être amant sans être fou d'amour,

Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre

Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,

Pourtant lutter et te défendre ;


Si tu peux supporter d'entendre tes paroles

Travesties par des gueux pour exciter des sots,

Et d'entendre mentir sur toi leur bouche folle,

Sans mentir toi-même d'un mot ;


Si tu peux rester digne en étant populaire,

Si tu peux rester peuple en conseillant les rois

Et si tu peux aimer tous tes amis en frère

Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;


Si tu sais méditer, observer et connaître

Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;

Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,

Penser sans n'être qu'un penseur ;


Si tu peux être dur sans jamais être en rage,

Si tu peux être brave et jamais imprudent,

Si tu sais être bon, si tu sais être sage

Sans être moral ni pédant ;


Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite

Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,

Si tu peux conserver ton courage et ta tête

Quand tous les autres les perdront,


Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire

Seront à tout jamais tes esclaves soumis

Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,


Tu seras un Homme, mon fils.

Rudyard Kipling

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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 08:16
J'ai reçu cette question hier : "a-t-on des capacités innées pour manager..."

Voici ce que j'ai répondu :


"Ce que j'en pense...
On ne nait pas manager, on le devient. On le devient par l'expérience, la formation, la remise en cause perpétuelle, la capacité à prendre des risques, le travail de communication, de synthèse d'écoute, etc...

Cela dit, et malgré toutes les qualités intrinsèques que l'on peut avoir, certains sont plus "doués" que d'autres. Je pense que je n'aurais jamais pu battre Noah au tennis, même si j'avais eu le même cursus que lui. Mais tout le monde n'a pas besoin de devenir Noah :-)

On peut agir dans son quartier, son service, son département, faire avancer les choses et surtout sentir qu'on bâtit sa vie en servant à quelque chose et en développant ses capacités à devenir plus libre et heureux.

Tout un programme..."

Clin d'oeil à Marie-France
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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 15:55
Et paf, c'est ma banquière qui l'a trouvé en premier... dans le mensuel de la Tribune des entrepreneurs de juin 2007 (n°5).

Pour les étourdis qui on
t oublié d'acheter le journal, cliquez sur l'image ci-contre pour lire l'article... Bonne lecture.
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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 09:00
J'ai récemment écrit "au revoir Microsoft, le changement avec Linux..."

Prudent, j'avais écrit "au revoir". J'ai malheureusement dû faire marche arrière sur bien des points. A mon grand regret, j'ai abandonné certaines luttes pour lesquelles j'ai passé de très/trop nombreuses heures sur Linux, par exemple :

--> synchroniser mon pocket pc avec un logiciel d'agenda/carnet d'adresses;
--> mettre une résolution d'écran suffisamment fine;
--> faire marcher open office impress de manière aussi efficace que powerpoint;
--> faire marcher mon scanner;
--> réinstaller skype;
--> sauvegarder automatiquement mes données sur internet chez neobe...

Oh bien sur, j'ai compris le principe. On cherche du support sur le web et on trouve des tas de solutions préconisées par des bidouilleurs de génie. Sauf qu'il faut la plupart du temps se mettre en mode "terminal" (vous vous rappelez du style c:/), et enchainer des commandes obscures au risque de planter le système. Cela prend un temps fou, sans garantie de résultat.

Me revoici donc à passer du temps sur Microsoft XP. J'ai cependant changé certaines pratiques : j'ai abandonné outlook et j'utilise désormais google mail et google agenda.
Pourquoi me direz-vous, petits curieux... Parce que les fonctionnalités et la puissance de recherche de google m'affranchissent de classer mes courriels. J'utilise désormais la fonction de "suivi" (petite étoile jaune) pour conserver au premier plan mes actions en cours. Et pour retrouver n'importe quel message, je passe par l'outil de recherche. Cette méthode est incroyablement plus efficace que toutes mes bonnes vieilles méthodes de classement. Par ailleurs, j'ai accès à mes messages - et donc à mon plan d'actions en cours - de n'importe quel pc connecté.

Objection votre honneur : "comment faites-vous pour lire vos mails dans les trains et les avions ?" La réponse est simple : depuis 15 ans, je ne dépasse que très rarement le seuil des 20 messages reçus par jour, des 20 messages/actions en cours". Donc, n'étant pas submergé, je profite des voyages professionnels pour faire autre chose que répondre à mes messages en retard. D'autre part, rien ne m'empêche de récupérer sur un logiciel de messagerie quelconque le ou les messages que je veux travailler dans le train. Enfin, je peux récupérer mes messages gmail sur mon téléphone portable. Objection rejetée !

Alors objection sur l'agenda votre honneur : "il n'y a pas de todo list ou liste de taches sur google agenda". La réalité est que j'ai très peu de taches. En effet, la très grande majorité des choses que je dois faire est reportée dans mon agenda comme une plage de travail. C'est vrai que j'aimerais bien quand même voir une todo list chez google agenda, mais le fait d'avoir un agenda en partage avec mes proches, et accessible sans réseau local est un argument de poids. Objection partiellement acceptée.

Objection sur le carnet d'adresses alors ! Objection retenue, je n'ai pas encore trouvé d'outil idéal pour synchroniser mes adresses gmail et mon pocket pc. Mais je m'attends à voir évoluer rapidement les choses. J'utiliser googsync pour synchroniser mon agenda google avec mon pocket pc qui parle d'évolutions dans ce sens, et j'ai testé également scheduleworld. Il faut que je surveille tout cela.

Je continue aussi d'observer Linux, en conservant la "partition" que j'ai installée. J'ai trouvé l'environnement très sympa, une richesse de fonctionnalités disponibles qui ne cesse de s'élargir, et pas d'ennuis de sécurité. Je pense qu'on est très proche du basculement accessible pour les néophytes... Je remets à bientôt le grand chambardement... soupirs....



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29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 09:00

Bien sur, il existe mille reproches que l'on peut faire aux dirigeants et managers. Et je suis de ceux qui pensent qu'il faut "challenger" les hommes et les femmes de pouvoir. Cependant, l'exercice du pouvoir est chose difficile, tout le monde en convient...

Combien de fois un manager reçoit-il dans son bureau un collaborateur disant en substance: "chef, j'ai un problème". Et le collaborateur espère trouver dans cet entretien la solution, le miracle dans la puissance de feu d'analyse et de décision de son boss. Cette attitude est largement insuffisante, et finalement peu professionnelle.


Un patron est certes là pour décider. Mais il peut plus facilement décider si une analyse préalable a été faite, des options de solutions ont été préparées. Si on souhaite habilement "manager son chef", il convient d'entrer dans son bureau en disant: "chef (adoré), j'ai 3 options possibles au problème qui est devant moi. Voici les arguments des options en question. Quel est ton avis ?" Fort de cette analyse préalable et de cette posture de recherche de solution, le collaborateur est certain d'avoir une écoute attentive en face de lui. De plus, s'il a mis les bons arguments sur la solution n°2 qui lui parait la plus appropriée, il y a de fortes chances que son manager aille dans son sens.

Évidement, cela passe par une analyse préalable, par une démarche de créativité et de responsabilité. Mais je suis convaincu que c'est la démarche la plus efficace pour le projet dont on a la charge, pour son augmentation de fin d'année, et pour la satisfaction personnelle d'apporter sa pierre à l'édifice...

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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 07:17
Je ne résiste pas au plaisir de publier quelques échanges de courriel reçus hier et ce matin. D'une inconnue qui lit mon blog, et qui a du tomber sur mon coup de gueule contre Neuf Telecom toujours très populaire (plus de 130 commentaires à ce jour), voici ce que je reçois :

"
bjr. j'ai de gros soucis avec neuf (internet) et je ne sais plus trop comment m'y prendre. Pourriez-vs me conseiller?"

Ma réponse :

"J'ai bien peur de ne pas pouvoir aider tous les gens qui se plaignent de Neuf Telecom... Je vous conseille plutôt de vous adresser aux organismes de consommateurs... Bon courage."

Retour de l'inconnue :

"
merci qd mme!! je pense que je vais devoir encore payer des sommes qui n'en finissent plus! je suis lasse de tjrs devoir me battre ms c'est la vie! merci "

Ma réaction :

"ah non, ah non... il faut se bagarrer contre les monstres qui abusent de leur position dominante... Je ne connais pas votre histoire mais si vous vous êtes faites avoir, ne payez pas et ne vous laissez pas impressionner par les menaces, lettres recommandées etc... C'est par ces "petites luttes" que nous éveillons la conscience de nos congénères.
Bon courage,

Laurent"

Et ce matin, voici ce que je lis :

"Je rentre de travail et, je suis convaincue que vs avez raison sur le fait de se battre contre "les monstres" c'est à dire contre : neuf. Si je peux le faire, d'autres y arriveront!!!! oui, je suis bien décidée à aller jusqu'au bout et à ne pas me laisser envahir par des personnes qui n'hésitent pas à "profiter pleinement des clients".je peux y arriver et je vais y arriver j'en suis sur!! merci encore de votre soutien qui me redonne le moral."



Je n'ai pas consacré beaucoup de temps à cette dame... quelques secondes au total. Pourtant son message de ce matin est plein de tonus ! Je "lui redonne le moral" dit-elle... J'en suis très fier bien sur, mais surtout il est intéressant de comprendre pourquoi une attention aussi dérisoire que celle que je lui ai accordée remet en selle sa détermination.

Je vous laisse méditer...
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Depuis 2004, je partage des expériences, anecdotes, outils de management : optimiser son temps, manager son équipe, manager son chef, diriger un projet, travailler en intelligence collective. Je propose une démarche inspirée de la vie professionnelle et de la vie au sens large. J'espère que vous y trouvez de l'inspiration pour devenir le manager que vous rêvez d'avoir. Bonnes lectures...

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