L’autre jour, je demande à mon expert comptable – le cabinet Olivier Carvin à Marseille (pub :-)) - un dossier avant jeudi soir. « Aucun problème me dit-il ». Le mardi, sa collaboratrice, Marie, me téléphone pour savoir quand est-ce que j’ai l’intention de passer le prendre. Je réponds mercredi ou jeudi.
Mercredi vers 16h, elle m’appelle :
- comptez-vous passer avant ce soir ?
- non plutôt demain matin…
- en début ou fin de matinée, je ne serai pas disponible avant 10h ?
- ça me convient, je passe après 10h.
Et bien la « pro activité » c’est cela, tout cela et rien que cela. En même temps peu et énormément de choses. En m’appelant le mardi, Marie anticipe. J’ai été exigeant sur la date – le dossier avant jeudi soir – mais je suis resté vague quant à l’exécution (je n’ai pas dit quand je passerai). Marie, en m’appelant, clarifie donc et en même temps me rassure. Le dossier, mardi, est déjà prêt. Mercredi, elle anticipe le risque que je vienne jeudi à un moment où elle n’est pas disponible. Elle m’appelle de nouveau pour reclarifier et éviter que le risque ne se transforme en problème – un client qui attend est toujours mécontent, même si son manque d’organisation est la cause de son attente.
J’ai en effet récupéré le dossier jeudi matin. Et le capital confiance avec le cabinet de mon comptable a augmenté. L’impact de l’action proactive sur l’efficacité de travail et sur la confiance entre les différents protagonistes d’un projet est considérable.
C’est bien peu de choses, et pourtant c’est énorme...